Adrien
BITIBALY

Adrien BITIBALY est né en 1984 à Banfora, Burkina Faso.

Après quelques années à faire des photos lors d’évènements privés, il poursuit son travail photographique en réalisant des reportages événementiels pour des entreprises et des institutions du Burkina Faso. En parallèle, il se forme en participant à de nombreux workshops au Burkina Faso et en Afrique de l’Ouest.

A partir de 2010, il se spécialise dans la photographie documentaire et tente, par sa démarche d’auteur, de mettre en valeur la singularité de ses sujets, au-delà des apparences. Il utilise la photographie comme un moyen indirect et sensible d’exprimer son rapport au monde.

Ses créations sont inspirées par ses expériences, ses rêves non réalisés ou des quêtes personnelles auxquelles il cherche à apporter une petite touche d’universalité. Son travail photographique, guidé par la nécessité de documenter les transformations et les rapports des individus au sein de la société, est également une manière pour lui de revivre son passé et d’aller à la découverte de soi.

Fin 2017, il intègre pour deux ans, le programme international de résidence de recherche et de création de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles, grâce à une bourse de l’Ambassade de France au Burkina Faso. Dans le cadre de cette résidence, il noue une relation fructueuse avec la SNCF immobilier à travers son projet Paysage absorbé, qui donne lieu à une exposition et à l’édition d’un livret en 300 exemplaires.

Depuis 2015, il enchaîne les expositions, d’abord au Burkina Faso, puis en France et à l’international. En 2018, il est sélectionné pour présenter son travail au musée national du Burkina Faso lors de l’exposition Future Africa Vision proposée par le Goethe Institut Ouagadougou.

En 2019, il participe à deux expositions collectives dont : Breach, exposition collective des travaux des jeunes artistes étrangers en résidence de recherche et de création à l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles et Travaux en cours | Phase trois, une Exposition des travaux des étudiants du Projet de Parc de l’ENSP. La même année, son travail Black Volta (Mouhoun) a été exposé à la foire AKAA Art & design fair à Paris (stand YCOS Project), puis il intègre une résidence de création aux Ateliers Médicis à Clichy-sous-Bois.

Lauréat en 2020 d’une bourse World Press photo, il a réalisé un projet au Burkina Faso sur la question de la sorcellerie intitulé Quatre Yeux, question qu’il continue à explorer lors d’une Résidence Transat des Ateliers Médicis au Teil l’année suivante. En 2022, Black Volta (Mouhoun) est exposé aux Rencontres de Rabat et en 2023 Quatre Yeux est présenté dans le cadre du festival Emoi Photographique à Angoulême.

En 2021, il créé et organise le festival Photosa à Ouagadougou, biennale photographique qui poursuit deux ambitions principales : offrir un cadre de rencontres, d’échange et de formation aux photographes africains et rendre la photographie plus accessible au peuple burkinabè, notamment via des expositions dans des cours familiales au sein d’un quartier populaire de Ouagadougou (https://youtu.be/exRcDp2YF30). La deuxième édition a eu lieu en 2023.

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